Les instruments dans la Capoeira

L’atabaque
Il s’agit d’un instrument de percussion sous forme d’un long tambour. Bien qu’il soit d’origine africaine ou arabe, l’atabaque est associé à de nombreuses traditions brésiliennes. Lors d’une capoeira, c’est lui qui guide l’ensemble de l’instrument.

Le pandeiro
Le pandeiro est un petit tambour hispano-portugais qui offre une grande variété de sonorités. Il est conçu en peau de chèvre ou en peau synthétique avec des cymbales au niveau de la circonférence. Le pandeiro sert d’instrument de percussion idéal pour enrichir la musique de la ronde.

Le berimbau
Le berimbau est un instrument de musique de la famille des cordes frappées. Dans une roda, les capoeiristes jouent sur trois berimbaus. Le premier est appelé la gunga, l’instrument principal de la ronde. Il produit le son le plus grave. La personne qui le tient est considérée comme le chef qui dirige la roda. Elle décide le rythme de la musique et le type de jeu que les capoeiristes doivent pratiquer au centre de la roda. Le médio est le second berimbau capable de produire un son médian. Il est alors moins grave que le gunga. En plus, il joue un rythme inverse à celui de ce dernier. En troisième, on a le viola qui se distingue des autres instruments par son très aigu. Il permet d’enrichir la mélodie et de réaliser des variations dans la roda.

L’agogo
L’agogo prend la forme d’une ou plusieurs cloches. C’est un instrument de percussion capable de produire un son aigu. Grâce à cela, elle sert un meilleur repère pour les autres instruments. Elle est garante du bon rythme et de l’harmonie de la capoeira.

Le reco-reco
Recoreco Capoeira
Encore appelé le querequexé, le reco-reco se joue particulièrement dans la capoeira Angola. Il s’agit également d’un instrument de percussion qui sert d’accompagnement pendant la capoeira. Il produit un son riche en harmonique aigu.

la caisse claire de la batterie.
C’est un héritage des formations musicales de l’armée! Son nom complet est d’ailleurs Caixa de guerra. C’est un instrument d’accompagnement qui permet de maintenir le flux musical pendant l’exécution d’un morceau.

Le chocalho
est une percussion brésilienne que l’on secoue. Parmi les instruments de percussions il existe sous différentes formes. Au Brésil, le nom de cet instrument évoque tous les instruments que l’on secoue tel que les maracas, le ganza (tubes avec graines à l’intérieur), le caxixi et bien d’autres.

Le repinique
accompagne le surdo avec un son moins grave et plus clair. Les deux instruments sont assez ressemblant mais le repinique est beaucoup plus petit. Il se joue avec des baguettes alors qu’on tape sur un surdo avec une mailloche, un long manche avec une tête sphérique

Le surdo :
au son grave, fabriqué dans un fût en bois ou en métal (comme on en trouve plus couramment aujourd’hui). La peau est soit d’origine animale ou synthétique. Le surdo se repère assez facilement dans la batterie par son aspect imposant et le son lourd qu’il transmet.

Le tamborim
Le tamborim est une petite percussion qui tient dans une main et qui est frappé avec une baguette souple en plastique. Sa technique consiste à tourner l’instrument pour obtenir la virade le débit du swing musical brésilien. Dans les baterias de Rio et de São Paulo, les tamborims jouent des enchaînements de rythmes pour accompagner la chanson de carnaval de l’école de samba

Le timbao
un instrument “intermédiaire” avec un son entre les graves et les aigus. Il se présente sous forme d’un long tambour étroit, généralement métallique. De moins en moins présent dans les batteries au Brésil il sert malgré tout comme instrument de leader, utilisé par le maître qui en chef d’orchestre, dirige la formation.